CH.2 - Projet 1VJ - Ménage de printemps et quelques pépins
Chapitre 2 : Opération amortisseur
Encore galvanisé par mes premières réussites sur la fourche ou l’intérieur de mon réservoir, je décide de me lancer dans la réfection de l’amortisseur et du bras oscillant. Pour l’amortisseur, je trouve sur le groupe Facebook French Ténéré le contact de Gérard, véritable expert des amortisseurs d’origine sur ce modèle.
Je n’ai pas les bras pour entreprendre une rénovation de l’amortisseur d’origine, d’autant plus que ce dernier n’a pas été conçu pour être ouvert et entretenu, et est donc serti.
Mon amortisseur entre de bonnes mains, je me lance dans le démontage de mon bras oscillant, qui est bien rouillé. Et je m’aperçois assez rapidement que tous les roulements et les axes sont morts.
Malheureusement, au moment où je fais ce constat, aucun kit de réfection n’est disponible à la vente et grâce à Jean-Marie de chez Mototherapy (où je me forme à la mécanique), je suis mis en contact avec Benoit de chez BCO Vintage Spirit qui a tout l’outillage nécessaire pour refaire sur mesure les axes attaqués par la rouille et marqués par les roulements à aiguilles.
Grand nettoyage :
Lorsque j’ai récupéré la brêle, le moteur était à cœur ouvert, entreposé dans des bacs sans aucune logique ni soin. Et des pièces moteur sans huile, ça rouille. J’ai donc nettoyé une par une chaque pièce, du ressort de kick jusqu’à la boîte de vitesses, en passant par le vilebrequin. Pour les pièces les plus piquées : paille de fer et WD40 ; sinon, petit bain d’essence et pinceau.
Aujourd’hui, toutes les pièces sont nettoyées et prêtes à être remontées. J’ai changé le roulement de vilebrequin qui était fatigué, mais la peur m’empêche de refermer mes demi-carters. J’attendrai que mon acolyte Robin me rejoigne pour refermer le couvercle sur la boîte de vitesses et le vilebrequin : faire une connerie à deux, c’est tout de suite moins grave.
Pour le reste des pièces à nettoyer, j’ai passé deux bonnes heures à dégraisser et nettoyer la boîte à air et le réservoir d’huile. Mais content de pouvoir y insérer un nouveau filtre à air à la fin de la journée. Il n’y a pas de petite victoire !
À ce moment de la rénovation, je commence à bien saisir la complexité du sujet. Après plusieurs achats, le budget de 2000 € est vite atteint, et les devis peinture que j’avais demandés viennent achever mon optimisme. Un carrossier honnête me conseille de le faire moi-même, et me voilà sur la route de Risso pour y demander conseil sur l’époxy et les bombes de peinture. Une bien mauvaise décision…
Fin du chapitre 2.
Résumé :
L'amortisseur est parti en reconditionnement.
Les axes vont être produits de nouveau.
Tout est propre et proche d’être refermé.
Le budget explose et la rénovation prend plus de temps que prévu, la motivation prend un coup mais ça avance. Le ponçage et la peinture s’annoncent longs et fastidieux.