J’ai un plan - Partie 1/2

Yamaha XT250

Tout commence par un message à 19h

Dans une conversation WhatsApp, Tristan m’envoie :
« Rob, j’ai un plan pour un XR 600. »

Un membre de la belle-famille de Tristan déménage et se sépare de ses motos. Sur les photos du Honda XR600 que l’on reçoit au compte-goutte, on entrevoit une deuxième bécane. Il s’avère que c’est une Yamaha XT250.

On demande alors des renseignements sur les deux motos : elles ont apparemment peu de kilomètres. Le XR600 de est millésime de 1989, en relativement bon état. Et le XT250 de 1980, un peu piqué par la rouille, mais qui peut également rouler si on lui donne un peu d’amour.
On nous fait un prix, deal !

Tristan, basé en Bretagne, commence à s’organiser pour aller chercher les deux brêles dans le nord de la France, près de Lille. La semaine d’après, il est en route pour Lille avec la remorque. Après quelques douzaines d’heures d’autoroute, les deux motos sont en terre sainte : le Morbihan. Mais ce n’est que le début des aventures.

Vous en saurez plus sur le XR600R dans la partie 2, c’est du XT 250 dont on va parler ici.

Le nettoyage

On commence par une vidange, puis le démontage et nettoyage du carbu, plus que nécessaire. Merci à Mototherapy pour le prêt du bac à ultrasons.
On tente ensuite de la démarrer, mais rien ne se passe. Pourtant, il y a bien de l’étincelle, et lorsqu’on met du nettoyant frein dans le cylindre, elle broute et elle n’est pas loin de craquer.

On imagine que le problème vient du carbu, on commande donc un kit de réfection. Une fois installé, on essaye, on essaye, mais la moto ne démarre toujours pas. On cherche d'où ça pourrait venir : il semble que le mélange air/essence n’arrive pas jusqu’au cylindre.

On observe petit jour, pas grand chose 3mm environ, entre la pipe d’admission et le cylindre que l’on soupçonne d'empêcher une bonne dépression. On commande un kit pour compenser la rétraction du caoutchouc de la boite à air. Après deux semaines d'attente, toutes les pièces sont là : c’est le moment de vérité.

Moment de vérité

Le kit pour la pipe d’admission est composé de trois éléments : deux joints papier et une partie type entretoise métallique. Le jour à boucher est vraiment faible, on décide donc de mettre uniquement un joint et la lamelle, le second joint étant trop compliqué à installer.
On en profite pour lui mettre une batterie neuve. On kick, et là… magie ! Le moment de joie pure : la bécane craque et tient. Libération de dopamine totale !

La meule tourne et ça, c’est super, mais il reste encore du boulot. On installe un nouveau kit chaîne et on se lance dans le nettoyage du réservoir avec le kit Restom. Le réservoir est plein de rouille, et malgré un filtre à essence, des petites merdes s’infiltrent dans le carburateur et rendent les démarrages compliqués.
Une fois que la résine aura terminé de sécher, il nous restera l’électricité à faire. La pose de clignotants (ils ont été enlevés par l’ancien propriétaire) et le réglage des feux avant de l'emmener au CT.

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